Depuis la pandémie de Covid-19, les restrictions de déplacement ont bouleversé le mode de vie des business schools. Les épreuves d’admission, les cours et les examens ont dû être adaptés.
Les campus étant fermés, la demande d’évaluations en ligne est montée en flèche. Les examens avec surveillance à distance sont rapidement devenus la norme : en plus de respecter les mesures de distanciation sociale, ils offrent un environnement sécurisé qui empêche toute tentative de fraude.
Qu’est-ce qu’un test en ligne ou examen surveillé ?
À la différence des tests en ligne traditionnels et non sécurisés, les examens télésurveillés font appel à des technologies avancées pour vérifier l’identité des candidats et les empêcher de tricher.
En France, à l’heure actuelle, aucun chiffre n’a été publié sur le recours à la surveillance en ligne pour les examens des établissements d’enseignement supérieur. Aux États-Unis en revanche, une enquête menée par Educause en avril 2020 a révélé que plus de la moitié de ces établissements (54%) utilisaient déjà des services de surveillance en ligne ou à distance et que, pour le reste d’entre eux, 23% envisageaient de le faire.
Efficacité des examens surveillés en ligne
Les examens surveillés à distance, jusqu’alors peu fréquents en France, se sont rapidement répandus ces dernières années.
Des solutions peu connues du public ont simultanément émergé et soulevé des inquiétudes auprès des enseignants. Dans un article d’AEF info paru le 8 avril 2020, un professeur de l’IUT de Sénart exprimait notamment ses doutes sur l’aspect technique de ces examens télésurveillés : comment peut-on empêcher la fraude sans la présence d’un surveillant physique ?
On constatera alors que la technologie – en particulier dans le secteur éducatif – a fait des pas de géant ces dernières années. Les services de télésurveillance modernes permettent aujourd’hui de garantir l’intégrité des sessions avec une précision plus importante que dans un centre d’examen traditionnel.
La détection des objets interdits (portable, tablette), le blocage des autres applications ou encore l’enregistrement de l’écran ont fait leur apparition. Le panel est large mais l’objectif reste le même : garantir que les résultats des tests en ligne soient au moins aussi fiables que ceux des tests surveillés physiquement.
Selon l’entreprise de télésurveillance choisie, les établissements peuvent même personnaliser les outils et leurs paramètres. Cette flexibilité leur permet de garder le contrôle sur le déroulement des examens et d’évaluer un nombre important de candidats sans crainte.
Les étudiants qui passent un test savent que le système de surveillance observe leur comportement et enregistre les sessions pour vérifier tout comportement suspicieux a posteriori. La politique du “pas vu pas pris” ne s’applique plus ici, un étudiant peut tricher derrière le dos d’un enseignant mais cela devient impossible lorsqu’il est filmé de bout en bout. Toute anomalie peut être revue par le surveillant qui, en fin de session, définit si la session est frauduleuse ou non. Les candidats ont ainsi tendance à s’abstenir de tricher.
Regardons de plus près les services de surveillance en ligne pour comprendre comment ils peuvent conjurer la fraude pendant les examens à distance.
Comment les dispositifs de surveillance en ligne empêchent les candidats de tricher ?
Vous trouverez ci-dessous les techniques de triche les plus courantes auxquelles les étudiants ont recours lorsqu’ils passent un examen en ligne et comment vous pouvez les empêcher à l’aide d’un système de surveillance à distance.
1° Empêcher l’usurpation d’identité avec la vérification d’identité
La première méthode de tricherie adoptée par les étudiants est l’usurpation d’identité, c’est-à-dire le fait de demander à quelqu’un d’autre de passer l’examen à sa place.
Pour contrecarrer ces agissements, toutes les solutions de surveillance avancées – la plateforme française Mereos en tête – vérifient l’identité des étudiants. Les candidats doivent présenter une pièce d’identité avant que l’examen ne commence. La photo figurant sur la pièce d’identité est ensuite comparée avec le visage de la personne passant le test.
Pour minimiser le risque d’usurpation, il est également possible d’activer l’option “Géolocalisation des Candidats”. Cette fonctionnalité alertent l’enseignant si plusieurs étudiants se rassemblent au même endroit pour passer leur évaluation.
2° Empêcher les connexions multiples en limitant l’accès aux tests
Certains candidats tentent de transmettre leur lien d’accès au test à un tiers qui, pensent-ils, continuera l’examen à leur place tout en échappant à l’étape d’identification. Mais les services de surveillance fiables comme Mereos empêchent cette pratique et bloquent tout changement d’adresse IP ou de lieu en cours de session.
3° Empêcher de consulter les réponses aux examens grâce au suivi de l’activité du navigateur
Souvent, les étudiants vont chercher des réponses à leurs questions sur Internet. Pour éviter cela, les solutions de surveillance modernes empêchent les candidats de sortir de leur page d’évaluation pendant toute la durée de la session d’examen. Il devient alors impossible d’accéder à toute application, fichier ou page web pendant le test.
Des solutions comme Mereos vont plus loin et proposent également l’enregistrement de l’écran du candidat pour détecter toute tentative de fraude. Dans le cas où l’enseignant a donné son accord pour consulter certains sites en ligne, la solution enregistrera les sites visités par chaque étudiant pendant sa session.
4° Empêcher la copie avec le blocage du copier-coller
En plus d’internet, un candidat peut également récupérer les réponses dans ses cours qu’il conserve sur son ordinateur. Selon le format de l’évaluation (QCM ou épreuve rédactionnelle), il pourrait même gagner du temps en utilisant la fonction copier-coller.
Des solutions de surveillance ultramodernes telles que Mereos permettent de bloquer l’option copier-coller et tout autre type de raccourcis-clavier lorsqu’un étudiant passe son évaluation.
5° Empêcher la tricherie avec des antisèches manuelles avec la détection d’activité
Ce n’est un secret pour personne, certains étudiants aiment rédiger à la main des parties de leurs cours sur des bouts de papiers. Vous avez certainement le souvenir d’un camarade de classe cachant une antisèche dans son taille-crayon ou dans sa trousse. À domicile, des étudiants vont écrire des réponses sur des supports à portée de main pour y accéder pendant le test, en pensant que cette pratique ne sera pas détectée.
De nombreux logiciels de surveillance sont en mesure de repérer les moments où le candidat détourne le regard de son écran pendant une certaine durée. Que ce soit par le surveillant ou à l’aide d’une Intelligence Artificielle, ce type de fraude est facilement détectable.
Par exemple, sur la plateforme Mereos, les sessions d’évaluation sont conservées et les surveillants ont accès aux enregistrements de la webcam, du microphone et de l’environnement de travail du candidat. L’intelligence Artificielle vient ensuite corroborer l’analyse du surveillant.
6° Empêcher le partage d’écran avec un navigateur d’examen sécurisé
Une autre fraude possible est le recours au partage d’écran. La volonté du candidat est qu’une tierce personne ait accès aux questions du test et lui vienne en aide. Aujourd’hui, cette fraude est facilement détectable. La solution Mereos détecte et empêche un candidat d’accéder à sa session si son écran est partagé.
Options de sécurité top niveau des systèmes de surveillance avancés
Les solutions de surveillance sophistiquées sont composées de fonctionnalités sécuritaires de pointe et permettent d’administrer des examens en ligne avec un risque de fraude quasi-nul.
7° Score du risque de fraude
L’Intelligence Artificielle Mereos propose des fonctionnalités avancées : analyse des mouvements oculaires (eye tracking), des mouvements du visage (head movement), détection d’objet illicite, détection d’une voix autre que celle du candidat, ainsi que des alertes quand le candidat est absent ou si visage est partiellement visible à l’écran. L’IA associe alors aux sessions un score de probabilité de fraude. Ensuite, chaque session est classée en trois niveaux de risque : faible, moyen et élevé.
Les examinateurs n’ont pas besoin de passer en revue chaque enregistrement d’examen pour rechercher les mauvaises pratiques car la plateforme le fait pour eux.
Prenons l’exemple de 100 candidats qui passent un examen d’une heure. Il y a en théorie 100 heures de sessions à visionner.
En réalité, l’IA détectera des comportements frauduleux sur 5 à 10 sessions et va indiquer à la seconde près à quels moments ces comportements ont eu lieu. L’examinateur n’aura qu’à visionner ces moments précis – en moyenne 2 minutes par heure – pour juger s’il y a bien eu fraude ou non.
Le temps de surveillance passe de 100 heures à 15 minutes avec une précision identique !
8° Empêcher la diffusion du contenu de l’examen
Certains candidats échangent sur des services de messagerie instantanée pour partager les questions d’un examen. Pour pallier cette fuite des données, Mereos propose des fonctionnalités qui empêcheront toute diffusion de contenu : si le candidat essaye d’imprimer le sujet de son examen ou de le télécharger, le système bloquera ces actions. Il est également possible avec Mereos de nettoyer l’historique de navigation des candidats sur la durée de leur session pour qu’ils ne puissent partager des informations concernant leur examen a posteriori.
Conclusion
L’anxiété et la peur sont, en général, ce qui poussent les étudiants à tricher lors de leurs examens. Mais est-ce que les étudiants peuvent tricher pendant un examen en ligne ? Les plateformes d’examens comme Mereos sont devenues tellement avancées qu’elles empêchent la fraude. Ainsi, en 2021, il y a moins de risques de tricherie en distanciel qu’en présentiel grâce à l’avènement du numérique et à l’évolution des plateformes boostées par le Covid-19.