Les 9 méthodes de triche des candidats lors d’un examen en ligne

Crise sanitaire oblige, des millions d’étudiants à travers le monde ont dû passer leurs examens à distance. Dès lors, les établissements se sont retrouvés face à un problème de taille : comment éviter la triche lors d’un examen en ligne ?

La surveillance à distance s’est imposée comme une évidence mais, par manque d’informations sur le sujet, de nombreux établissements se sont orientés vers des systèmes de surveillance inefficaces et difficiles à installer.

Le résultat ? Les étudiants qui le souhaitaient ont pu tricher facilement et en toute discrétion.

Sur l’année 2020, des dizaines d’articles de presse ont recueilli les témoignages d’étudiants avouant avoir triché. Et inutile d’aller chercher bien loin, les méthodes de triche étaient simples mais suffisantes pour déjouer les solutions de surveillance les plus basiques – lorsqu’il y en avait.

Résultats exceptionnellement bons, QCM terminés en quelques minutes… même s’ils n’ont pas de preuves réelles, les établissements savent que de nombreux étudiants ont triché. Pourtant, les universités et les écoles affirment qu’elles ne délivreront pas de diplômes au rabais, les examens à distance ne servant qu’à valider le travail fourni tout au long de l’année. Du côté des étudiants en revanche, le manque de réaction des établissements face aux très bons résultats des fraudeurs a été perçu comme injuste, et a incité certains d’entre eux à frauder à leur tour.

Dans la suite de cet article, vous trouverez quelques techniques de fraude employées par les étudiants et comment la solution de surveillance offerte par Mereos parvient à les empêcher ou à les détecter.

Techniques de triche dans un examen “surveillé”

Imaginons un examen en ligne où la surveillance est assurée par un surveillant et où la webcam des étudiants est activée. Comment vont-ils tricher ?

1. Naviguer sur internet

Internet apporte des dizaines de milliers de résultats en moins d’une seconde, et les étudiants le savent. En quelques clics, ils auront accès aux réponses qu’ils cherchent.

2. Un écran, deux écrans…

Avec un simple câble, les étudiants peuvent connecter un deuxième écran à leur ordinateur afin de pouvoir lire leurs cours pendant l’examen. Pour plus de discrétion, ils placent cet écran en position surélevée derrière leur ordinateur.

3. Copier-coller

Le copier-coller est une fonction très pratique qui permet d’économiser beaucoup de temps. Pendant un examen en ligne, un étudiant peut ouvrir ses notes de cours – ou utiliser des notes ouvertes à l’avance – et copier-coller les réponses.

4. Les Oreillettes

Souvent vue dans les dessins animés, la technique de triche consistant à utiliser une oreillette Bluetooth a bel et bien été utilisée pendant les examens en ligne. Connectée au téléphone portable, elle permet d’appeler ses contacts sans avoir besoin d’avoir le téléphone en main. Des étudiants l’utilisent pour appeler un proche et lui demander de chercher les réponses aux questions de l’examen. D’autres appellent un camarade qui passe l’examen en même temps qu’eux et s’aident mutuellement à répondre aux questions. Ces oreillettes sont très discrètes et performantes, il suffit de couvrir ses oreilles avec ses cheveux et de murmurer les réponses pour tricher.

5. Le Remplaçant

Des étudiants vont demander à une autre personne – membre de la famille, ami, colocataire – de passer l’examen à leur place. Il est peu probable que quiconque s’en rende compte.

6. Partage d’écran

De nombreux logiciels de prise de contrôle à distance existent sur le marché. Certains étudiants vont les utiliser pour qu’une tierce personne prenne le contrôle de leur ordinateur et passe l’examen à leur place. Les étudiants n’ont plus qu’à faire semblant de répondre aux questions et le tour est joué.

7. L’aide d’un tiers

Certains étudiants vont demander de l’aide à une autre personne présente dans la même pièce mais en dehors du champ de la webcam, par exemple derrière l’ordinateur. Pour communiquer avec ce partenaire sans se faire voir, ils n’ont qu’à murmurer la question – comme s’ils pensaient à voix haute – et attendre que le complice écrive la réponse sur une feuille ou un autre support. Cette technique est très pratique si l’examen se présente sous la forme d’un QCM, l’assistant n’a qu’à se servir de sa main pour indiquer le numéro de la bonne réponse.

8. Antisèches à l’ancienne

L’utilisation d’antisèches est probablement l’une des techniques de triche les plus anciennes et les plus simples. En temps normal, des parties de cours sont recopiées à l’avance sur des bouts de papiers qui seront cachés dans les vêtements de l’étudiant ou dans sa trousse. Avec les examens à distance, les étudiants utilisent d’autres supports : le bureau, les mains, des post-it collés au mur, etc.

9. Smartphone

Le téléphone portable est l’un des outils les plus cités par les étudiants lorsqu’ils dévoilent leurs techniques de triche. Outre l’accès aux cours et à internet, il permet de communiquer avec d’autres étudiants. À l’aide des services de messagerie instantanée – Whatsapp et Messenger sont les plus cités –, les étudiants échangent leurs questions et leurs réponses. Les groupes de discussion pouvant prendre en charge plus de 200 personnes, des promos entières peuvent tricher facilement.

Comment Mereos empêche la fraude aux examens en ligne

La plateforme française Mereos propose une solution de surveillance en ligne à la pointe de la technologie afin de préserver l’intégrité des examens.

Voyons comment Mereos déjoue les 9 techniques de triche précédemment citées.

Blocage du navigateur ou mode plein écran

Avec cette fonctionnalité, les étudiants ne peuvent ouvrir aucune fenêtre et aucun onglet internet pendant l’examen. S’ils les ouvrent avant d’aller sur la plateforme d’examen, l’accès au test sera bloqué et ils ne pourront pas commencer leur test tant que les onglets et fenêtres ne seront pas fermés.

Une autre possibilité envisageable est d’utiliser la fonctionnalité full-screen mode (mode plein écran). Le test occupe l’intégralité de l’écran d’ordinateur des étudiants, ils ne peuvent ni aller sur internet, ni consulter leurs notes de cours – préalablement ouvertes ou non.

Détection d’un autre écran

Tout écran additionnel sera détecté et l’accès au test sera impossible tant que cet écran ne sera pas débranché.

Désactivation du clic droit et des raccourcis-clavier

Pendant l’examen, le clic droit de la souris et tous les raccourcis-clavier sont désactivés, utiliser le fameux copier-coller est donc impossible.

Enregistrement de l’écran

En plus des fonctionnalités précédentes, l’écran des étudiants est enregistré durant l’examen. Tout ce qu’ils feront sur leur ordinateur sera visible et pourra être analysé a posteriori. Si un étudiant tente de contourner le blocage du navigateur ou le mode plein écran, cela sera enregistré. Cette fonctionnalité a un grand pouvoir de dissuasion : savoir que son écran est enregistré découragera certains étudiants de tricher.

Vérification de l’identité

Avant d’accéder au test, les étudiants passent par une étape d’identification. Ils doivent montrer une pièce d’identité – carte étudiant, passeport, etc.

Une fois que l’Intelligence Artificielle Mereos® a vérifié que la pièce présentée n’est pas falsifiée, les étudiants peuvent accéder au test. Lorsque les sessions d’examens seront visionnées par le surveillant, il comparera la photo de la pièce d’identité présentée à l’étape d’identification avec la tête du candidat qui a passé le test et signalera une fraude le cas échéant.

Désactivation des extensions et logiciels

Il est impossible d’utiliser des outils de contrôle à distance sous forme de logiciels ou d’extension pendant l’examen, la plateforme les détecte et les désactive automatiquement.

Détection des voix

En plus des pistes vidéo, Mereos enregistre la piste audio des étudiants. L’Intelligence Artificielle de Mereos® pourra révéler si deux voix distinctes ont été identifiées parmi les sons émis par le microphone du candidat.

Détection des mouvements du visage et des objets interdits

L’IA de Mereos a la capacité de repérer des détails qui passeraient inaperçus si la surveillance était assurée par un humain. Elle peut par exemple détecter la présence d’un complice, même si ce dernier est partiellement visible et qu’il n’apparaît qu’une fraction de seconde à l’écran.

Surveillance semi-automatisée

L’Intelligence Artificielle de Mereos analyse chaque session d’examen et attribue un score relatif au risque de fraude. Les rapports sont envoyés à l’établissement qui pourra visionner les moments précis où l’IA a détecté des mouvements suspicieux.

Pour découvrir les autres fonctionnalités offertes par Mereos, cliquez ici.