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Les mythes de l’online proctoring

Les 5 principaux mythes de la surveillance à distance

Avec le développement des examens télésurveillés, de nombreux mythes ont vu le jour. L’idée d’être observé par une Intelligence Artificielle peut faire penser à Big Brother, le personnage d’Orwell. Mais dans cet article, vous verrez que la sécurisation des tests en ligne n’a rien à voir avec cela.

La surveillance des examens en ligne n’est peut-être pas ce que vous pensez

La surveillance des évaluations à distance est un sujet brûlant depuis que des milliers d’établissements d’enseignement supérieur ont fait basculer leurs étudiants en ligne pour faire face à la pandémie de Covid-19. Pour la plupart de ces étudiants, suivre des cours à distance et passer des évaluations à distance était une grande première. Ces circonstances inhabituelles ont suscité des interrogations concernant les examens en ligne et leur processus de surveillance.

Malheureusement, ces questions ont été accompagnées de croyances et de suppositions. Et, comme c’est souvent le cas, elles ont été répétées, amplifiées mais rarement corrigées.

Nous avons compilé dans cet article quelques-uns des plus grands mythes entendus sur la surveillance des examens en ligne.

Mythe n°1 : La surveillance en ligne est une violation de la vie privée

Si vous avez déjà passé un examen au lycée ou à l’université, il y a fort à parier que quelqu’un vous a “surveillé”. Cela peut être un professeur ou un étudiant diplômé, dans une salle de classe ou dans un centre d’examen, mais un surveillant est toujours présent pour garantir l’intégrité des évaluations.

Il est évident que lorsqu’un étudiant passe un examen chez lui, son professeur ne peut être présent. La seule alternative est la surveillance à distance qui utilise notamment la webcam et le microphone du candidat pour superviser et enregistrer sa session.

Cependant, l’enregistrement visuel et audio des candidats a soulevé des protestations. En 2020, la Fédération syndicale étudiante de Rennes (FSE Rennes) a lancé une pétition contre les modalités des examens surveillés, qualifiées de “liberticides”. Dans une lettre ouverte parue en mai 2020, des étudiants de HEC ont exprimé leur inquiétude face à une plateforme d’examen américaine (Proctorio) qui utiliserait des fonctionnalités intrusives.

En réalité, la plupart des systèmes de télésurveillance respectent la vie privée des candidats : les étudiants peuvent choisir de passer leur examen où ils le souhaitent, dans leur chambre ou dans leur cuisine, face ou dos au mur, etc. Lors d’un examen en présentiel, ils n’ont pas cette possibilité et sont soumis au regard de l’examinateur et des autres candidats. Ainsi, la surveillance à distance est tout autant respectueuse de la vie privée des candidats que celle en présentiel et leur offre une plus grande souplesse.

Mythe n°2 : C’est de la surveillance, de l’espionnage, une technologie invasive

Examiner les systèmes d’évaluation proposés par tous les prestataires de services de télésurveillance serait impossible. Toutefois, des entreprises comme Mereos ont publié en ligne leur architecture technologique pour dissiper toute rumeur selon laquelle les entreprises d’évaluations en ligne seraient intrusives.

Premièrement, utiliser ces solutions requiert la permission du candidat à chaque étape, que ce soit avant, pendant ou après l’évaluation. Les candidats sont également informés sur le fonctionnement des plateformes, ce qu’elles font pour préserver l’intégrité des tests et pourquoi elles le font. Deuxièmement, si le test nécessite le téléchargement d’une extension alors, une fois la session d’évaluation réalisée, cette extension peut être désinstallée en un clic, comme toute autre extension.

Mythe n°3 : L’IA et les “signalements” accusent les étudiants honnêtes de tricher

Mereos et d’autres plateformes américaines utilisent une technologie de pointe pour prévenir toute pratique frauduleuse, notamment en empêchant le candidat de sortir de sa session par exemple ou en repérant des objets illicites – portables, tablettes, livres – et des mouvements suspects. Pour une surveillance plus complète des tests, les établissements peuvent demander à voir tout ce que les candidats font sur leur ordinateur pendant leur session à l’aide de l’outil d’enregistrement de l’écran. Associé à une double analyse des pistes audio et vidéo – par l’Intelligence Artificielle et par un surveillant – c’est tout un ensemble fonctionnalités ultramodernes qui s’assurent de l’intégrité des tests.

Il faut savoir que, quelle que soit leur configuration, l’Intelligence Artificielle n’accuse pas les étudiants de tricher. Au contraire, elle ne fait qu’indiquer des comportements qui semblent inhabituels. Après analyse, toutes les sessions des candidats sont revues par un surveillant Mereos ou par un membre de l’établissement. Si l’IA juge la session d’un candidat comme “potentiellement frauduleuse”, les surveillants ou les professeurs interviennent pour distinguer un comportement de routine – comme un éternuement – d’une tentative de fraude.

Les technologies utilisées par les plateformes d’examen ne donnent jamais de verdict définitif sur une session, ce sont des humains qui le font. Autrement dit, un établissement ne s’appuiera pas sur les seules analyses de l’IA pour sanctionner un étudiant.

La technologie n’est qu’un outil au service de l’humain et c’est toujours ce dernier qui prendra la décision finale.

Mythe n°4 : La fraude est rare, les surveillants traitent les étudiants comme des suspects/criminels

La fraude n’est pas rare, de nombreuses personnes, et en particulier les étudiants, savent à quel point elle est courante. Un rapport publié en avril 2020 par la National College Testing Association a révélé que “Les étudiants qui suivent des cours en ligne ont une forte tendance à frauder, plus de 70 % d’entre eux admettent avoir déjà triché”.

Dans un article du Figaro paru le 15 mai 2020, des étudiants dévoilent leurs techniques : les notes de cours sur le bureau, les sujets partagés sur des groupes de discussion, l’aide d’un proche, l’utilisation d’un deuxième ordinateur, etc.

Des étudiants pensent que les surveillants d’examen détestent tellement les tricheurs qu’ils vont soupçonner tous les candidats. En réalité, les surveillants sont bien plus motivés par la dissuasion de la tricherie que par sa détection. La raison est simple : un signalement de fraude entraîne un surplus de travail – un travail long, compliqué et coûteux. De plus, la tricherie est embarrassante pour toutes les personnes concernées.

Les prestataires d’examens télésurveillés travaillent pour les écoles et ces dernières ne cherchent pas à repérer les tricheurs. Cela implique de la paperasse, des réunions et d’éventuelles contestations judiciaires. Ce que les écoles veulent, c’est dissuader et éviter la triche – l’arrêter avant qu’elle ne commence.

Un système de surveillance comme Mereos anticipe et propose des fonctionnalités qui empêchent les candidats de tricher. Par exemple, tant qu’un candidat aura un deuxième écran connecté à son ordinateur, il lui sera impossible d’accéder au test.

Mythe n°5 : La sécurité des données et leur stockage par des sociétés privées

Aucun système en ligne ne peut affirmer qu’il est infaillible, c’est vrai. Cependant, avec le système de cryptage de données proposé par Mereos, aucune donnée relative aux sessions des candidats ne peut être volée, partagée ou vendue. Après analyse, les enregistrements des candidats sont tous supprimés, sans exception. Si des établissements décident de conserver ces données plus longtemps, ils devront préciser le motif, la durée, en informer les étudiants et se conformer aux lois du RGPD. À noter que la plupart des entreprises demandent leur destruction sous 7 jours.

De plus, la vente ou le partage de données des étudiants est interdit en France – avec des amendes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. D’ailleurs, que ce soit en France ou à l’étranger, aucun cas d’entreprise ayant vendu ou partagé illégalement des informations sur les examens d’étudiants à des fins commerciales n’est connu.

En conclusion, tant qu’il existera des examens en ligne destinés à mesurer les compétences ou les connaissances des candidats, la télésurveillance sera importante voire nécessaire. Certains mythes persistent mais les établissements – et les étudiants – comprennent de plus en plus l’intérêt de ces nouvelles technologies. Et vous ?

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