ADD ANYTHING HERE OR JUST REMOVE IT…

Qui a inventé les examens ?

Examens, concours, évaluations, contrôles, tests, partiels… appelez ces monstres comme vous le voulez. Depuis votre premier jour d’école, vous avez obligatoirement passé de longues heures sur vos copies d’examen. Nombre d’entre vous ont redouté ces moments qui n’offraient que deux résultats possibles : la réussite ou l’échec. Qui n’a jamais voulu cacher une mauvaise note à ses parents pour ne pas être privé de sortie ? On pense également à ce camarade qui utilisait des “techniques” pour avoir de bonnes notes. 

Mais d’où viennent ces évaluations ? Pour le savoir, remontons dans le temps.

Henry ou Henry ?

Au cours de vos révisions, vous vous êtes peut-être demandés qui a inventé ces évaluations stressantes et inévitables. Cette question revient tous les ans sur les forums et réseaux sociaux, mais aucune des réponses proposées n’est satisfaisante.

Si l’on se fie aux sources historiques, les examens ont été inventés par un homme d’affaires et philanthrope américain connu sous le nom de Henry Fischel, vers la fin du 19e siècle. Cependant, certaines sources attribuent l’invention des évaluations standardisées à un autre homme, portant le même nom, un certain… Henry Fischel. Ce dernier était professeur d’études religieuses à l’Université de l’Indiana au début du 20e siècle.

Fabriqués en Chine

En réalité, les examens ont des racines plus anciennes : direction l’Asie.

Il y a près de 2 000 ans, les premières évaluations ont vu le jour en Chine, même si ce n’est qu’à partir de la dynastie Sui (581-618) qu’un véritable système d’évaluation a commencé à se mettre en place. Ces examens dits “examens impériaux” se sont ensuite institutionnalisés et développés au cours des siècles suivants. Ils étaient utilisés pour recruter des membres de la bureaucratie en mesurant leurs connaissances et leurs compétences, renforçant ainsi le pouvoir du gouvernement.

Les évaluations de Cambridge

L’université de Cambridge est l’une des institutions les plus reconnues au monde. Cependant, il existe une relation assez méconnue entre les examens et cette université historique.

À la fin du 19e siècle, les écoles d’Angleterre ont demandé aux universités de Cambridge et d’Oxford de mettre en place un test standardisé. À l’époque, l’école n’était pas obligatoire et les établissements souhaitaient évaluer le niveau de leurs élèves. C’était en 1858, et les examens n’étaient encore ouverts qu’aux garçons.

Le 11 février 1858, l’université de Cambridge a donc créé le Syndicat des examens locaux (Local Examination Syndicate) et le 14 décembre suivant, la première session d’examens a eu lieu dans sept villes anglaises auprès de 370 élèves. Le Syndicat a rapidement organisé des examens internationaux et aujourd’hui, 150 années plus tard, ce sont plus de 8 millions d’apprenants répartis dans 160 pays différents qui passent ces évaluations chaque année. Parmi ces tests, on retrouve le fameux IELTS (International English Language Testing System) qui est un test international de la langue anglaise. Il peut être passé par des étudiants qui souhaitent s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur, des salariés dans un but professionnel ou encore pour émigrer dans un pays anglophone.

Les compétences et connaissances évaluées étaient assez similaires à celles de notre époque : les mathématiques, la géographie, l’histoire, les langues, les sciences, etc. Les surveillants voyageaient en train de Cambridge vers les différentes régions d’Angleterre pour faire passer ces évaluations.

Questionnaire à Choix Multiples

Pour connaître l’identité de l’inventeur des QCM (Questionnaires à Choix Multiples), cap sur les États-Unis. Ce serait l’américain Frederick J. Kelly qui, en 1914, cherchait un moyen rapide et simple pour évaluer les capacités de lecture de ses élèves. Depuis ce jour, les QCM ont connu un succès croissant, notamment depuis l’automatisation des corrections grâce au progrès technique.

En France, les QCM sont arrivés dans les années 1960. À l’époque, les facultés de médecine faisaient face à un nombre croissant d’étudiants et avaient besoin d’une correction rapide, uniforme et objective de leurs épreuves.

Depuis la pandémie de Covid-19, les dispositifs d’évaluation ont connu un nouveau tournant en basculant à 100% en ligne. Bien que présentant de nombreux avantages, ce modèle a connu un revers majeur : de nombreux cas de fraude ont été relayés par la presse, parfois avoués par les candidats eux-mêmes.

En 2021, les entreprises garantissant la sécurité des évaluations à distance ont connu une croissance folle. C’est le cas de la société française Mereos qui propose une solution ultramoderne pour évaluer à distance des candidats partout dans le monde, avec un système anti-fraude révolutionnaire.

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin